Frédéric pratique une pêche raisonnée à Boulogne-sur-mer, suivant un calendrier précis.

Frédéric Fournier, pêcheur à Boulogne-sur-Mer

Frédéric a entendu parler de Poiscaille au meilleur moment. En effet, alors qu’il venait d’acheter un nouveau bateau, une casse moteurs l'empêche de faire ses premières pêches avant la fin de la saison du bar. Sans beaucoup de perspectives de pêche, il décide de ranger les hameçons et de sortir les filets pour pêcher le hareng. Grâce au prix que Poiscaille met contre celui que la criée lui propose, cela lui a permis d'assurer le lancement du bateau.

L’appel de la mer

Frédéric a grandi à Etaples, dans le Nord de la France. Amoureux de sa terre d’enfance, il n’a pas voulu en partir et travaille toujours dans cette zone. Il a toujours été attiré par la mer, depuis tout petit. Mais ce qu’il aimait par-dessus tout, c’était traquer le poisson. La pêche semble alors être une évidence pour lui. Il commence très jeune à pêcher, dans ses endroits bien à lui. Au fur et à mesure, il perfectionne sa technique et devient un pêcheur hors pair. Il a d’abord commencé en travaillant sur les remorqueurs. C’est là qu’il rencontrera un autre pêcheur du réseau Poiscaille : Pierrick Piesvaux qui pêche à Camaret. Passionné par la traque du poisson certes, mais également par la qualité, Frédéric se tourne alors vers la pêche à la ligne.

Une technique particulière

Frédéric suit un calendrier de pêche assez précis. De février à mars, il cible la sole. Sur toute la période estivale, il cible le mal-aimé maquereau, espèce phare de Poiscaille, tout comme le hareng qu’il pêche en hiver. Le reste de l’année, il pêche du bar à la ligne.

Concernant sa pêche au hareng, il y a une petite particularité : il s’agit de harengs de canot. Ce sont des harengs pêchés à la Senne. Ils sont d’une qualité incomparable, la meilleure que l’on trouve dans tous les Hauts-de-France. Ce sont des harengs qui ont toujours toutes leurs écailles et qui sont bien souvent très frais. Pour faire la différence avec les harengs pêchés au chalut, on appelle ce produit le hareng de canot. En pratique, Frédéric commence avec la traque du poisson : c’est sa partie préférée. Une fois que le poisson est traqué et précisément localisé, il déploie une senne qu’il va déposer sur un très court laps de temps, pour capturer les poissons lors de leur passage. Les harengs sont remontés bien vivants et frétillants à bord. Ils sont souvent non vidés, car il est intéressant de les garder entiers pour consommer œufs et laitance. Ce sont des poissons qui sont particulièrement appréciés chez Poiscaille car ils illustrent parfaitement la philosophie Poiscaille. C'est une espèce dont les stocks se portent bien, et qu’il faut cibler davantage pour laisser aux espèces les plus ciblées le temps de se refaire la santé.

Dans le passé, Frédéric expédiait ses poissons à la criée des Sables d’Olonne pour les vendre, et avoir ainsi une autre forme de valorisation de leur marchandise, bien meilleure que la criée de Boulogne où, fût un temps, les prix étaient au plus bas. À Boulogne, le poisson de ligne n’est pas du tout valorisé, d’où l’importance de Poiscaille dans la région pour promouvoir des techniques de pêches nobles et durables.

🐟 Espèces retrouvées le plus souvent chez Poiscaille : hareng, maquereau, sole

🎣 Techniques de pêche : Ligne, filet

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