Depuis l’arrivée du thon fumé Poiscaille, les élevages de saumon d'Écosse et de Norvège font faillite
Grâce aux alternatives durables proposées par Poiscaille, les français (2e consommateurs de saumon en Europe) disent enfin non au saumon d'élevage et se ruent sur le thon rouge et le thon germon fumés de la maison. Les fjords du nord de l'Europe ferment un à un leurs élevages. Une reconversion dans la fumaison traditionnelle de poissons sauvages est envisagée par ces éleveurs dépourvus.
C'est une grande victoire dans la lutte contre la pollution des élevages. Voici un extrait du JT d'hier soir :
On vous a bien hameçonné ! Vous l'aurez compris, cette fake news n'est qu'un rêve pour le moment. On espère, qu'elle deviendra un jour réalité - et dans pas trop longtemps si possible. La santé de nos océans en dépend en grande partie.
D'ailleurs, 35% des clients Poiscaille on arrêté de consommer totalement saumon, gambas tropicales et cabillaud. Chapeau 👏
Si vous souhaitez vous engager vous aussi, on vous donne quelques pistes. Allez, on compte sur vous 😉
Le poisson fumé Poiscaille, une alternative sauvage et 100% française
C'est l'alternative la plus durable (et éthique) au saumon fumé. Thon rouge, thon germon, maquereau, mulet, chinchard et même le poulpe : tous ces poissons sont pêchés en France et fumés artisanalement. Du navire au fumoir il n'y a qu'un coup de nageoire. Les fumoirs que l'on a sélectionné se trouvent à proximité des ports de pêche pour réduire l'emprunte carbone.
L'été dernier quand les prix du thon rouge se sont écroulés en criée, on a continué de prendre le poisson au prix fort pour soutenir les pêcheurs. Une partie a été glissée dans les Casiers de nos abonnés. Et l'autre ? Direction le fumoir de Groix. Résultat : on a pu déguster du thon germon et du thon rouge fumé pour les fêtes.
Quand à l'automne, le fameux poulpe envahisseur s'est fait prendre dans les casiers de nos pêcheurs de homard, on a reproduit l'expérience. Même les pêcheurs Loïc & John se sont régalés avec des tentacules de poulpe fumés en fin d'année.
C'était l'occasion pour nos pêcheurs d'être rémunérés à un juste prix pour toutes leurs prises. De vous proposer plusieurs alternatives durables au saumon fumé. Tout en encourageant leurs pratiques vertueuses.
Pourquoi on dit non au saumon ?
Du saumon du bout du monde
Le saumon est en grande majorité issu de l'élevage. C'est d'ailleurs pour ça que vous pouvez le retrouver sous le label "Bio". On peut se dire : "chouette, comme ça, pas d'impact sur le poisson sauvage". Mais non, l'impact est tout de même bien présent. Le saumon d'élevage bio ou non est nourri avec des farines de poisson qui eux, sont pêchés en mer, de manière non durable.Certains poissons pêchés dans les eaux françaises, comme le chinchard, boudés par les consommateurs, sont réduits en poudre. La farine est ensuite acheminée sur les sites d'élevage, en Norvège ou au Chili. Les saumons débarquent de nouveau chez nous fumés, sous vide, dans nos rayons de supermarché. Quand on essaie de compter les kilomètres parcourus, et donc d'émission de CO2, on a envie de se cacher sous une anémone.
Le saumon sauvage peut paraître plus vertueux. Mais non moussaillon, il est victime de surpêche. Et vient de loin. D'ailleurs, 80% des produits de la mer consommés en France sont importés.
Donc cette année, on prend des bonnes résolutions avant l'heure. Pour éviter de polluer la planète et d'abîmer les océans, on se tourne vers une alternative durable : le thon de ligne pêché sur nos côtes, et fumé (presque) sur place. Et cerise sur le gâteau, c'est délicieux. Parole de marin.
Des stocks de thon rouge en bon état :
Les stocks de thon rouge en Méditerranée et en Atlantique se portent bien depuis plusieurs années. Les quotas ont été augmentés : on peut aujourd'hui pêcher plus que début 2000, sans compromettre l'avenir de la ressource. On peut donc manger à nouveau du thon rouge de ligne de d'Atlantique Nord-Est et Méditerranée.
On privilégie la petite pêche côtière :
Du thon rouge (ou germon) oui, mais de ligne, pour soutenir les pêcheurs côtiers.
Les grands navires pêchent à la senne. Ils ont la majorité des droits historiques, et se voient donc attribuer la majorité des quotas. Ils capturent des grands poissons (100 kg et plus), mais aussi des juvéniles que l'on aimerait bien laisser nager quelques années avant de les ramener dans nos assiettes. On parle de plusieurs centaines de tonnes en quelques coups de filets, sans mentionner les prises accessoires.
Un ligneur de 10 mètres remonte poisson par poisson. Chacun demande du temps pour être remonté et manipulé avec soin pour assurer une bonne conservation. Une bonne journée, ce sont 5 à 6 poissons de 20 à 40 kg côté Méditerranée, 1 poisson de 100 kg côté Atlantique.
Comment entrer dans la danse de la consommation raisonnée de produits de la mer ?
Le top 5, qui gagne à chaque fois :
1/ Manger du poisson et des crustacés sauvages2/ Manger des coquillages nés en mer (non issus d'une écloserie)3/ Manger du poisson pêché sur nos côtes françaises4/ Bannir les produits pêchés à la drague et au chalut5/ Diversifier sa consommation et ne pas avoir peur des poissons réputés moins "nobles".
Dans les Casiers de la mer, on s'engage a respecter ces 5 critères. On vous propose donc d'en tester un gratuitement avec le code promo suivant : AVRILDURABLE, valide jusqu'au dimanche 3 avril 2022, 23h. C'est flexible, sur mesure, et surtout sans engagement. C'est parti 👇