Lucile & Éric Doceul, pêcheurs à Gâvres

C'est rare, un couple de pêcheurs. Éric & Lucile pêchent les coques à deux et à pied depuis plus de 10 ans, à croire qu'ils se sont rencontrés la première fois en bottes, râteaux et pelles à la main !

Les bivalves en direct de la côte

À la pêche à pied, il est très compliqué de travailler directement avec les pêcheurs. Les coquillages doivent obligatoirement passer par un bassin de purification agrémenté avant leur commercialisation. Outre l'aspect sanitaire, la purification permet de dessabler les coquillages. Bien souvent, ce sont donc les purificateurs qui vendent les bivalves et non les pêcheurs eux-mêmes. Le pêcheur à pied historique du réseau Jean-Philippe n'a pas ce problème. Il est à la fois pêcheur et purificateur.

Lucile & Éric ont donc pris le problème à bras le corps, ils pêchent puis s'entendent avec un professionnel pour purifier leurs coquillages sur commande avant de nous les expédier. Cela demande une sacrée organisation et de l'investissement après la pêche. On a été impressionné par leur motivation, aujourd'hui récompensée par la régularité et les prix fixés avec Poiscaille.

Gare au mal de dos

La recherche des coques dans le sable n'est pas franchement conseillée par les ostéopathes. Passer des heures courbés ou à genoux à fouiller le sable à l'aide d'un petit râteau est un travail physique et fastidieux.

Lucile & Éric débutent leur journée de pêche à marée descendante lorsque l'estran se découvre. L'accès à certains spots est limité par le coefficient de la marée. Une fois le sable gratté et les coques prélevées, un tamis leur permet de trier les plus grosses et relâcher les plus petites. Le temps de pêche est limité, la marée montante indique la fin de la journée de pêche.

Au gré des marées et de la réglementation

Dans la saison, plusieurs gisements de coques leur sont accessibles. Des fenêtres réglementaires d'ouverture ou de fermeture de la pêche, des quotas et des tailles minimales de capture sont définies tout au long de l'année en fonction de l'état du stock de chaque gisement.

Pour Lucile & Éric, le gisement de Gâvres, situé à quelques encablures de Lorient, est le plus régulier, presque ouvert toute l'année et riche en coques. Selon les périodes d'accessibilité aux autres gisements, ils pêchent également sur les gisements de Carnac ou de la Baule, le plus réputé de tous. Les coques y sont particulièrement charnues et la taille minimale de pêche légèrement supérieure.

Le Dinophysis, principale menace

C'est un phytoplancton redouté de tous les pêcheurs à pied et conchyliculteurs français. Sa grosse tare, c'est sa toxicité lorsqu'il est présent dans notre nourriture, y compris en très petite quantité. Depuis quelques années, il se fait de plus en plus remarquer, surtout au printemps sur les littoraux vendéens et bretons, lorsque les eaux se réchauffent et que les volumes d'eau ont tendance à stagner.

Tous les jours, des prélèvements sanitaires sont effectués dans l'eau et dans les huîtres, coques, moules pour déceler sa présence. S'il est présent en trop grande concentration, les autorités décrètent la fermeture des zones de pêche jusqu'à sa disparition. Lucile & Éric doivent composer avec ce petit intrus en changeant de zone de pêche lorsqu'il se manifeste. Des aléas dont ils se passeraient bien chaque année lors de la période critique.

🐟 Espèces retrouvées le plus souvent chez Poiscaille : coques

🎣 Techniques de pêche : à pied

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