À la soupe
Pêche durable, éthique, redistribution aux banques alimentaires bretonnes, insertion professionnelle : notre soupe de poisson remplit tous nos critères ou presque. On vous explique pourquoi.
Des espèces oubliées bien rémunérées aux pêcheurs
En août, en pleine période de vacances scolaires, la distribution des Casiers de la mer est interrompue. Pourtant au Guilvinec, Florian & Loïc Violon, les deux frères historiques du réseau Poiscaille sont en mer pour nous. Tous deux ont la mission de pêcher environ 500kg de poisson en l'espace de 3 semaines.
À chaque sortie, ils peuvent vendre le bar, le lieu jaune ou le homard sur le quai aux touristes saisonniers. Ils nous gardent tacauds, congres, pageots acarnés, bogues ou vieilles. Des espèces méconnues pourtant abondantes qu'ils ont plus de difficultés à vendre en direct. Comme le reste de l'année, on les rémunère au prix Poiscaille, c'est à dire 5 à 10 fois plus cher qu'en criée. Ainsi Florian & Loïc continuent de s'assurer un revenu stable lors de notre coupure estivale. Sans avoir à traquer les homards ou les bars 7 jours / 7.
La confection de la soupe grâce à la réinsertion professionnelle
Les Paniers de la mer prennent le relais. Cette structure de réinsertion professionnelle située à Saint-Guénolé permet d'initier plusieurs dizaines de personnes sans activité au métier de découpe et de transformation du poisson. Pour nous, ils assurent la production d'une soupe à partir du poisson de Florian & Loïc.
Le seul hic, c'est que le poisson ne suffit pas à la production de la soupe. Pour moitié des ingrédients, la recette nécessite également l'ajout de légumes et d'huile qui ne sont pour le moment pas certifiés AB. Un point auquel nous sommes très attachés. Pour ce premier coup, on a préféré faire moins bien que prévu que de ne rien faire du tout. Les Paniers de la mer sont prêts à assurer un approvisionnement 100% bio pour la prochaine saison.
L'aide aux Banques alimentaires bretonnes
C'est la 3e casquette de cette soupe : à chacune des boîtes achetées, nous en reversons une aux Banques alimentaires du Finistère. Cela revient à dire que sur les 2700 soupes produites, 1800 sont proposées sur la Boutique Poiscaille et 900 sont distribuées gratuitement dans les Banques d'aide alimentaire.
Les pieds sous la table, ou presque
Chaque conserve de soupe pèse 800g, c'est la quantité suffisante pour un repas à 3 ou 4. Une casserole mise à feu doux pendant quelques minutes c'est notre seule et unique recette. Sans oublier les éléments quasi indispensables : quelques croûtons grillés et grattés à l'ail, de la rouille et du comté ou de l'emmental râpé.
On l'a faite tester par Loïc et Florian. De leur propre aveu "c'est la meilleure jamais goûtée". Vraiment objectifs les deux frères Violon ? On vous laisse vous faire votre avis
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