Loïc Danlos, ostréiculteur à Blainville-sur-Mer
Loïc Danlos, et ses huîtres dans l’eau, sont chez Poiscaille depuis le confinement dû au coronavirus en 2020. Inquiets devant les chutes de ventes, ils se sont tournés vers l'e-commerce. Ayant essayé de mettre en place des drives ou autres stratagèmes, ils finissent par tomber sur Poiscaille. Ravis de pouvoir aider la plus petite exploitation ostréicole de la Manche, on a foncé et l’histoire se poursuit aujourd’hui !
La Passion de l’huître…
Déjà petit, Loïc avait attrapé le “virus de l’huître”. Comme il se plaît à le dire, il aurait pu se vouer de passion pour le motocross ou le foot, mais non, ce sera l’huître. Mais pour être ostréiculteur en Normandie, le chemin n’est pas simple, car il est très difficile d’acquérir des parcs à huîtres. Après avoir travaillé 7 ans dans le mareyage, Loïc voit l’opportunité de devenir ostréiculteur. Ni une ni deux, il saute sur l’occasion. En 2013, il commence la production d’huîtres avec sa femme, Valérie, qui quitte son emploi de professeure d'histoire-géographie pour lui prêter main forte. L’entreprise n’est constituée que de sa femme et lui. Ils ne possèdent qu’1,8 ha ce qui fait d’eux les plus petits producteurs de la Manche. Ce véritable passionné est un pêcheur heureux. Comme il le dit : “J’ai réalisé mon rêve, je suis devenu ostréiculteur et j’en vis. Je n’ai besoin de rien d’autre”.
…qui se sent dans le produit
Valérie et Loïc produisent une huître fine de pleine mer : ils pratiquent un élevage d’huîtres sur table, en poches. La seule étape qu’ils ne font pas eux-mêmes, c’est l’étape de captage. Le captage, c’est le fait d’installer des collecteurs en mer pour collecter les larves huîtres qui vont venir se fixer dessus pour se développer. Étant trop petits pour effectuer leurs propres captages, ils achètent directement des naissains à d’autres producteurs qui vont eux-mêmes capter en Charente et Vendée notamment. Ils mettent ensuite ces naissains dans des petites poches, puis des plus grandes, sur des tables en mer. Et tout ce travail, à deux, ce n’est pas une mince affaire ! D’ailleurs, on sent le goût de l’effort lorsque l’on mange leurs produits. C’est une huître tonique, iodée, qui éclate en bouche. Elle n’a pas la mâche d’une spéciale, car ses parcs à huîtres ne sont pas faits pour de la spéciale, mais seulement pour de la fine de pleine mer.
Une huître qui respire l’énergie dépensée pour en arriver à ce résultat : tout sauf anodin !
🐟 Espèces retrouvées le plus souvent chez Poiscaille : huîtres creuses
🎣 Techniques de pêche : à pied