Tomy Journaux, pêcheur à Saint-Malo
Impact zéro sous la surface
Tomy et son équipage cueillent les coquilles Saint-Jacques en plongé. Ils sont très peu à pratiquer la pêche de cette manière en France.
Pendant que les dragueurs attaquent les fonds à grand coup de dents qui ramassent sans distinguer tout ce qui y vit, les plongeurs pêchent les coquilles une à une en les collectant sur le fond. Les poissons leur tournent autour, attirés par ces bestioles peu communes dans leur milieu.
La plongée n'est possible que trois heures par jour, dans des fonds de 20 mètres maximum, idéalement à marée basse. Difficile dans ce laps de temps de dépasser le quota journalier de 400kg par jour et par navire. Il faut déjà l'atteindre. Pendant ce temps, les dragueurs dépassent la tonne quotidiennement.
Pas de sable, du soin
En plongée les coquilles sont bien moins chahutées, elles sont donc moins stressées et n'ont que très peu de sable dans les valves. Pas besoin donc de les rincer, ce qui permet de garder le goût intact de la noix.
De même pour les barbes, à travailler en risotto, en ragoût ou en soupe, un concentré de goût à exploiter absolument.
🐟 Espèces retrouvées le plus souvent chez Poiscaille : coquille saint-jacques, ormeau, bar, lieu jaune
🎣 Techniques de pêche : Plongée, palangre