Mickaël Gillot, pêcheur dans la baie du Mont Saint-Michel

Ancien artisan, Mickaël s’est reconverti à la pêche et Poiscaille s’est vite engagé à ses côtés pour le soutenir. On l’a rencontré il y a un peu plus d’un an. Il nous a contacté grâce à sa femme qui a vu une publicité Poiscaille sur les réseaux. Depuis, on navigue ensemble. Et quelle entente !

Un exemple de reconversion réussie !

Il y a encore 3 ans, Mickaël était artisan. Des problèmes de santé ne lui permettant pas de faire ce métier jusqu’à la retraite : il doit changer d’activité. Mais c’est suite à une compétition de sa fille qu’il a manquée, qu’il quitte définitivement ce métier. Du jour au lendemain, il vend son entreprise. Mais Mickaël n’était pas sans ressource, puisqu’il était en possession d’un permis de pêche à pied. Et de tout un bagage de connaissances sur cette pêche, qu’il a accumulé depuis sa tendre enfance. En effet, dès l’âge de 4 ans, Mickaël se prend de passion pour la pêche à pied et accompagne déjà son père dans la baie, baie qu’il connaît depuis comme le fond de son sac de pêche. Depuis, d’années en années, il accumule les licences : fouisseurs, coques, palourdes, autres non fouisseurs, poissons…

Une belle mentalité et une gestion intelligente

En seulement 3 ans de pêche à pied, Mickaël a su se construire une réputation dans le secteur. Prônant la pêche raisonnée et intelligente pour une bonne gestion des stocks, il devient rapidement pêcheur référent de plusieurs gisements de mollusques (palourdes notamment) dans la baie. Il intègre ensuite le bureau du CRPN et participe aux décisions d’ouverture et fermeture des gisements.Il lutte aussi farouchement contre la surpêche et le braconnage, ou encore contre la pêche sous la taille réglementaire. Son calendrier de pêche est simple, il suit les marées. Lorsque les marées ont un fort coefficient, cela dégage une large zone de pêche pour pêcher les coquillages, comme la palourde, la coque ou le bulot. Lorsque les marées ont de petits coefficients, Mickaël cible plutôt le poisson et tout ce qui est hors gisement. Enfin, Mickaël a aussi des bassins pour purifier et faire dégorger ses produits. Pour toutes ces raisons, nous soutenons Mickaël en étant son principal client, lui assurant ainsi des revenus réguliers. En plus, quel plaisir de faire connaître ses palourdes dans la France entière !

La petite histoire :

Fait rare, notre pêcheur à pied est également un grand fan d’apiculture ! Avec 60 ruches à son compteur, et un amour infini pour ses abeilles, au point que ses filles les jalousent, on comprend mieux le nom de sa société : entre t’air et mer!

🐟 Espèces retrouvées le plus souvent chez Poiscaille : Palourdes, seiches

🎣 Techniques de pêche : Pêche à pied

On a profité du passage de Mickaël sur le salon de l'Agriculture, pour l'interroger sur son métier. Son humilité est toute aussi touchante que sa passion pour la pêche !👇

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Petits bateaux, grands délices : notre engagement avec des navires pratiquant une pêche objectivement durable

Pas de chalut, pas de drague. Préservation des fonds marins avec des techniques de pêche douces.

Pas de chalut, pas de drague

Préservation des fonds marins avec des techniques de pêche douces.

Sorties à la journée uniquement. Le poisson est débarqué le jour où il a été pêché, pour un maximum de fraîcheur.

Sorties à la journée uniquement

Le poisson est débarqué le jour où il a été pêché, pour s’assurer de la date de pêche et garantir un maximum de fraîcheur.

Navires de moins de 12 mètres. Petite pêche côtière uniquement, le moins d’impact sur les écosystèmes.

Navires de moins de 12 mètres

Petite pêche côtière uniquement, le type de pêche qui a le moins d’impact sur les écosystèmes selon des critères objectifs.