
đœ Chronique de tournage #1 : l'Ă©quipe Poiscaille en tournage Ă la cĂŽte !
đđ» Je suis Mathilde, la responsable marketing de Poiscaille et je vais vous raconter nos aventures de tournages de cet Ă©tĂ© 2025.
đ Chroniques dâun tournage iodĂ© â Ăpisode 1 : Saint-Malo
Chaque Ă©tĂ©, câest un peu la tradition : pendant que tout le monde ralentit, l'Ă©quipe marketing de Poiscaille en profite pour repartir sur la cĂŽte, faire le plein dâair marin, passer du temps sur le terrain⊠et tourner du bon contenu pour la rentrĂ©e. Cette annĂ©e, on a attaquĂ© la saison des tournages Ă Saint-Malo, avec Charles et ThĂ©o, notre camĂ©raman.
Et spoiler : entre les heures dâĂ©criture, tondeuse endiablĂ©e et paddle acrobatique, on nâa pas vu passer la semaine !
đŹ Jour 1 â ScĂ©narios, scripts et sueur de cerveau
Direction Pleurtuit, chez moi, à deux pas de la Rance. Lundi matin, Charles et Théo débarquent à la gare, récupérés par mon copain pendant que je faisais mon one-one de reprise avec Gaëtan (le sens des priorités).
La journĂ©e dĂ©marre fort : on sâinstalle dans le salon et on attaque le menu du jour. Une trentaine de vidĂ©os Ă tourner au total, entre explication du service, valeurs de Poiscaille, activation des anciens abonnĂ©s, etc. LâidĂ©e : faire passer nos messages avec fraĂźcheur, simplicitĂ©, et un peu plus de swag que dans une cuisine parisienne, ou un fond de bureau la Ruche (mĂȘme si La Ruche, on tâaime).
ThĂ©o, qui a fait ses armes chez Konbini, nous booste avec plein de tips montage et formats accrocheurs. On refait des scripts, on dĂ©coupe, on dĂ©bat, on rigole, on est en dĂ©saccord aussi đ€Ż, ça fait partie du jeu. Ă 21h, on est en mode bouillie de cerveau. On se fait un bon petit dĂźner maison, et hop, au lit. Le vrai tournage commence le lendemain.
đ€ Jour 2 â Tondeuse VS Poiscaille : le combat
Premier spot de tournage : une jolie petite cale en bord de Rance, planquĂ©e, tranquille, parfaite. Je me dis quâon va ĂȘtre peinards, mĂȘme une semaine de juillet. CâĂ©tait sans compter sur la seule maison habitĂ©e du coin, dont lâhabitant a dĂ©cidĂ© de sortir LA TONDEUSE pile au moment oĂč Charles Ă©tait prĂȘt Ă lancer son premier clap âHello les moussaillons !â.
Résultat : son de tondeuse dans tous les micros, déménagement en urgence, re-setup à quelques centaines de mÚtres. Rien de dramatique, mais on a connu des débuts plus fluides.
Le reste de la journée bat son plein, Charles prends ses aises, il enchaßne les accroches, les blagues, les onomatopées, et on boucle la journée dans les temps malgré le retard pris le matin !
đœïž Jour 3 â Casier, cuisine et CĂ©zembre
Les jours suivants, on enchaĂźne. On tourne chez moi une sĂ©quence de notre vidĂ©o pref âde la mer Ă lâassietteâ avec un casier que jâai fait livrer exprĂšs. Le poisson arrive, est cuisinĂ© (et mangĂ©, faut pas gĂącher). On veut montrer tout le parcours du produit jusquâau client final. Et spoiler : ça donne faim.
Ensuite, dĂ©part en bateau pour lâĂźle de CĂ©zembre. Objectif : tourner quelques accroches rigolotes. Mais la mer avait visiblement un autre programme pour nous: grosse houle, gros vent. On change nos plans et on tourne sur la plage de lâIle de CĂ©zembre. Anecedote touristique : câest une page importante de lâhistoire de la 2e guerre mondiale, cette ile a Ă©tĂ© la plus bombardĂ©e dâEurope ! Alors attention oĂč on mets les pieds, câest encore minĂ© đ±
Pendant ce temps, mon copain Sylvain reste Ă bord... et pĂȘche une tonne de maquereaux ! Timing parfait : une fois de retour Ă bord, Charles improvise une dĂ©mo âpĂȘche-maisonâ, avec la punchline âCâest top de pĂȘcher son propre poisson, mais si tu peux pas le faire⊠yâa Poiscaille.fr !â (vous pouvez imaginer le reste de la journĂ©e, remplie de vannes en â.frâ).
Et puis, clou du spectacle : tournage plus dĂ©tente avec Charles qui tombe en paddle (volontairement⊠ou presque). On nâavait pas prĂ©vu de faire du cinĂ©ma burlesque, mais on prend.
đ Jour 4 â Cyril, casiers et crustacĂ©s
Dernier jour : rĂ©veil matinal pour tourner Ă la Biocoop de Dinard, partenaire point relais depuis un peu plus dâun an. Cyril, le gĂ©rant, nous ouvre le magasin juste pour nous. On filme la rĂ©ception du casier, une fausse rĂ©cupâ abonnĂ©, et surtout⊠on papote.
Et lĂ , rencontre coup de cĆur : Cyril (et sa femme) sont dâanciens scientifiques qui ont tout plaquĂ© pour monter leur Biocoop pendant le Covid. Pas de vacances pendant 3 ans, des dĂ©buts ultra rudes⊠mais aujourdâhui ça tourne, et le lieu est un vrai spot militant. Quand je suis repassĂ©e cette semaine, Greenpeace faisait de la sensibilisation devant le magasin. VoilĂ le genre de partenaire qui nous rebooste Ă fond.

đŠ Clap de fin : fruits de mer et camĂ©ra planquĂ©e
Pour boucler la semaine, on file dans un resto de la cĂŽte avec un plateau de fruits de mer pas franchement durable sous les yeux. Objectif : tourner une vidĂ©o un peu âcamĂ©ra cachĂ©eâ avec Charles, en mode âvous pensez manger local... mais pas vraimentâ. On a bien rigolĂ©. Charles, comme Ă son habitude, tout en finesse đ

Et voilĂ . Une semaine bien remplie, beaucoup dâimages tournĂ©es, pas mal de poisson mangĂ©, des rencontres qui font du bien⊠et quelques blagues en â Poiscaille.frâ quâon nâest pas prĂȘts dâoublier.
đ Chroniques dâun tournage iodĂ© â Ăpisode 2 : FinistĂšre mon amour
AprĂšs une semaine bien remplie Ă Saint-Malo, direction le FinistĂšre pour la suite de notre tournĂ©e dâĂ©tĂ©. Ambiance QG de campagne, rĂ©veils avant lâaube, mal de mer, lĂ©gumes maison et rencontres qui restent dans le cĆur. Spoiler : on a pas beaucoup dormi, pas mal ri, et mĂȘme un peu pleurĂ© (de joie, hein).
đŠ Dimanche soir â PrĂ©paratifs de guerre
On voulait dĂ©marrer tĂŽt lundi matin, alors on prend un peu dâavance : arrivĂ©e au Airbnb vers 21h. Briefing militaire dans la cuisine, ambiance cellule de crise version Poiscaille : matos chargĂ©, scripts imprimĂ©s, courses dĂ©jĂ faites (merci Cyril de la Biocoop Dinard !).
Et cette fois, jâai Sylvain avec moi, qui vient prĂȘter main forte. Il faut dire que la future mama que je suis nâa pas eu une semaine de tout repos, alors on mutualise les forces !
đ Jour 1 â Poulpes, pĂȘcheurs et retrouvailles
DĂšs lâaube, Charles et ThĂ©o partent direction Camaret pour retrouver plusieurs de nos pĂȘcheurs.
Objectifs de la matinée :
- filmer le départ du camion chargé de poissons glacés,
- rĂ©cupĂ©rer de belles images de poulpes en train dâĂȘtre triĂ©s et mis au frais,
- interviewer deux piliers du rĂ©seau : Ăric Laurent & Xavier Menesguen,
- et cerise sur la marée : croiser François Caradec (Fanch) à temps pour des plans au drone.
Pendant ce temps-lĂ , au QG : je tiens lâopĂ©rationnel marketing pendant que Sylvain, MVP de la logistique, gĂšre un remboursement Europcar (merci pour rien), prĂ©pare les repas de la semaine, et nous fait gagner un temps fou.
LâaprĂšs-midi, on file vers Plougastel-Daoulas chez Charles Braine (aka Oleg), ancien Poiscailleur devenu pĂȘcheur. Accueil cafĂ©, papotage, interview pĂ©pite. Charles est fluide, pertinent, drĂŽle. On sent quâil aime son mĂ©tier de coeur dĂ©sormais retrouvĂ© et ce quâil dit est prĂ©cieux. On adore. On en profite pour claquer la bise Ă Betty (notre QG Ă Paris !) qui soigne son pied cassĂ© au bord de lâeau ces jours-ci !
Retour au QG pour une soirĂ©e repos â Charles et ThĂ©o ont eu le temps de faire une sieste express et dâacheter des bottes (ThĂ©o embarque le lendemain⊠il sait pas encore ce qui lâattend đ).
đ Jour 2 â Lever du soleil et lĂ©gumes magiques
5h du matâ : Sylvain conduit ThĂ©o chez Fanch pour un embarquement Ă la fraĂźche. Magnifique lever du soleil, images sublimes⊠et premier baptĂȘme du mal de mer pour ThĂ©o, qui a tenu bon (et mĂȘme sorti un bar de lâeau đȘ). Respect.
De notre cĂŽtĂ©, on part vers Le Guilvinec. En arrivant, on croise LoĂŻc et Florian Violon qui rentrent de marĂ©e. Deux pontons, deux pĂȘcheurs, deux camĂ©ras. Ils sont adorables, un brin taquins (âvous portez pas vos sweats Poiscaille ici hein đâ), mais trĂšs ouverts. Ils nous embarquent Ă la criĂ©e pour filmer la pesĂ©e et les poissons qui partiront vers nos abonnĂ©s.
Petit moment chaud : un mareyeur local nous chambre gentiment. On garde le cap, on rĂ©pond avec le sourire⊠et il finit par dire quâil serait pas contre bosser avec nous sur âles grosses piĂšcesâ. Bim.
13h30 : interview chez Florian, aprĂšs la sieste du petit MathĂ©o. Et lĂ , on tombe amoureux de leur lieu de vie : jardin luxuriant, potager de rĂȘve, accueil aux petits oignons. Lâinterview dure 40 minutes, mais on ne voit pas le temps passer. Le petit vient nous saluer en pyjama, on repart avec un cageot de lĂ©gumes⊠et une phrase qui reste :
âOn nâaurait jamais pu acheter cette maison et faire ce potager sans Poiscaille.â

đ„ș VoilĂ . On a fondu (non, non ce ne sont pas les hormones, câest bien eux).
đ Jours 3 & 4 â DerniĂšre ligne droite
La team Saint-Malo (moi et Sylvain) doit repartir. Charles et Théo se retrouvent en duo⊠mais pas pour longtemps !
Augustin (ancien responsable des appros chez nous, devenu pĂȘcheur) les rejoint pour leur filer un sacrĂ© coup de main sur la fin du tournage.
Au programme :
- organiser un moment convivial avec les pĂȘcheurs de Camaret,
- filmer de nouveaux portraits : Augustin en mode pĂȘcheur cette fois, et Pierrick Piesvaux,
- et tourner les derniÚres vidéos face-cam de Charles.
Mention spĂ©ciale Ă cette vidĂ©o oĂč Charles regarde la camĂ©ra droit dans les yeux pour dire Ă nos soutiens :
âArrĂȘtez de vous trouver des excuses. Quand on ne sait pas quoi faire, yâa Poiscaille.fr.â
Et voilĂ : deux semaines de tournage, deux coins de cĂŽte, deux tonnes de souvenirs. Et surtout : des visages, des voix, des histoires qui donnent encore plus de sens Ă ce quâon fait au quotidien.
Vivement le montage ! On a hĂąte de partager cela avec vous. â€ïž