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Quelques conseils avant de consommer du poisson cru

Ok, il fait beau, mais le poisson cru, on y va mollo.

On pensait acquis qu'il ne faut surtout pas consommer du merlu, réputé pour être particulièrement parasité, même après congélation.

On se permet donc un rappel sur le poisson cru :

Tous les poissons sauvages présentent un risque de parasites

Les plus touchés sont les gadidés : merlu, tacaud, lieu jaune, cabillaud, merlan, merlan bleu. Vider poisson à bord permet de réduire le risque, mais ne l'annule pas. Le merlu est hors classe, systématiquement parasité, même vidé à peine monté à bord. Mieux vaut ne pas le consommer cru du tout.

Les poissons bleus peuvent être ponctuellement touchés : maquereau, maquereau espagnol, bonite, espadon, thon germon. À certaines saisons et sur certaines zones.

Les poissons démersaux sont également concernés : bar, dorades, maigre, mulet.

Les poissons plats le sont très peu, et puis on ne les consomme que rarement cru.

Comment s'assurer d'une destruction à 100% des parasites ?

Deux options :

  • Cuire, à plus de 60°c pendant au moins une minute. Une chair nacrée, ça marche. Attention, si elle est encore accrochée à l'arrête ou crue, le risque est encore là.
  • Congeler, à moins 20°c, pendant au moins 24 heures. Après, pas de décongélation express au micro-ondes. On laisse décongeler tranquillement au réfrigérateur pour un résultat de qualité.

Même sur les poissons abattus ikejime, qui incitent à la consommation à cru, la congélation est fortement recommandée par les autorités sanitaires.

Restez vigilants, malgré le beau temps qui donne envie de terrasse, rosé et ceviche🍹

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