Antoine Rodrigues, pêcheur au Barcarès depuis des générations, évolue vers des techniques douces.

Antoine Rodrigues, pêcheur au Barcarès

Antoine rejoint l’aventure Poiscaille en 2019, grâce à Golion, un groupement d’intérêt économique de pêcheurs du golfe du Lion. Il est immédiatement séduit par le projet, qui lui permet de valoriser une pêche durable, ainsi que des produits de qualité. Toujours enthousiaste et enclin à raconter ses nombreuses histoires de pêche, c’est un plaisir de travailler avec lui !

La pêche, un amour familial

Pour Antoine, la pêche, c'est une histoire de famille : chez lui, tous les hommes sont pêcheurs, et ce, depuis près de 10 générations. Mais lorsqu’ils fuient le régime fasciste du Portugal dans les années 60 et s’installent en France, le père d’Antoine se reconvertit et refuse que son fils suive le chemin de pêcheur. Toutefois, l’appel de la mer est trop fort, et Antoine ne peut y résister bien longtemps. Aujourd’hui, il est passionné par son métier, dont il peut parler pendant des heures. Et il a transmis le virus de la pêche à son fils, avec qui il travaille actuellement et qui reprendra par la suite son activité ! Au cours de sa carrière, il expérimente différentes techniques. Il commence par la pêche au lamparo, typique du pays Catalan. Cette technique consiste à attirer les poissons à la surface à l’aide d’une puissante lampe, puis à les capturer en les encerclant grâce à un filet de type senne. Il embarque ensuite pendant plus de 10 ans sur des thoniers senneurs en mer Méditerranée, où les conditions de travail sont très dures mentalement. En 2011, il se tourne finalement vers les petits métiers, plus en accord avec ses convictions environnementales, et achète directement son propre bateau. Là aussi, curieux, il teste différentes techniques : pêche à la ligne, en plongée, au casier, au filet, pêche à l’étang ou à la mer… Désormais, il possède deux bateaux complémentaires : l’Eros, qui mesure 7 mètres et lui permet de travailler à la mer, et le Joli Môme, qui mesure 6,5 mètres et avec lequel il pêche dans l’étang du Barcarès.

Des techniques douces et sélectives

Aujourd’hui, Antoine pêche uniquement du poulpe ainsi que des coquillages : les nassas (aussi appelées “noisettes de Méditerranée”) et les murex. En se concentrant sur peu d’espèces, il peut ainsi se perfectionner et se concentrer sur la qualité de ses produits. Les sorties en mer commencent avant l’aube, aux alentours de 5 heures. L’hiver, retour à terre vers midi ; en été, il faut revenir un peu plus tôt, afin de conserver l’absolue fraîcheur et la qualité de la pêche. Ses techniques de pêche sont on ne peut plus douces : pots et cages pour les poulpes, casiers pour les nassas, casiers et filets trémail pour les murex. Tout est remonté vivant, et les individus non désirés peuvent ainsi être remis à l’eau immédiatement, sans aucun dommage ! En parallèle de la pêche, Antoine apporte également régulièrement son aide à des campagnes scientifiques : observations, comptages de la faune et de la flore…

Le travail avec Poiscaille, de nombreux avantages

Antoine est un convaincu du projet porté par Poiscaille. Les prix fixes et plus élevés que dans le marché classique lui permettent de pêcher sans “tuer la mer” : plus besoin de faire du volume pour être rentable, il peut donc pêcher moins et laisser les stocks se reposer. Cela lui permet aussi de sortir en mer moins souvent, et donc de passer davantage de temps en famille. Enfin, il peut également mettre moins de matériel à l’eau, et mieux entretenir son matériel actuel afin de le faire durer plus longtemps. Bref, Poiscaille pour Antoine, c’est bénéfique à tous les niveaux !

La petite histoire :

Antoine est un grand cuisinier. Il aime la pêche, mais également le fait de travailler ses produits, de les mettre en valeur à travers ses recettes. Chez Poiscaille, il nous régale régulièrement en nous concoctant de délicieux petits plats cuisinés directement avec sa pêche. Sa tielle est tout particulièrement à tomber !

🐟 Espèces retrouvées le plus souvent chez Poiscaille : poulpe, nassa, murex.

🎣 Techniques de pêche : pot, casier, filet.

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Pas de chalut, pas de drague. Préservation des fonds marins avec des techniques de pêche douces.

Pas de chalut, pas de drague

Préservation des fonds marins avec des techniques de pêche douceset sélectives.

Navires de moins de 12 mètres. Petite pêche côtière uniquement, le moins d’impact sur les écosystèmes.

Navires de moins de 12 mètres

Petite pêche côtière uniquement, le type de pêche qui a le moins d’impact sur les écosystèmes selon des critères objectifs.

Pêcheurs mieux rémunérés. Trente pourcent au dessus des prix du reste de la filière.

Pêcheurs mieux rémunérés

30% au dessus des prix du reste de la filière. Gagner plus tout en réduisant l’effort de pêche, c’est possible.