La saga de Sylvain dans la pêche, commencée en 2000, le conduit des chaluts aux casiers.

Sylvain Lozier, pêcheur à Cherbourg

Sylvain et Poiscaille, c’est un beau roman, c’est une belle histoire. Au début, il a rencontré Charles à un concours de pêche au leurre. Charles le recontacte plus tard pour lui parler de Poiscaille, mais Sylvain ne mord pas tout de suite, bien que séduit par le concept, habitué à sa clientèle et son réseau. Un réseau divers puisqu’en plus de la criée, il fait un marché le vendredi, et livre quelques restaurants dont un restaurant étoilé ! Il se laisse convaincre par Baptiste, un autre pêcheur du réseau, qui lui reparle de nous. Charmé par notre politique, par l’idée de redorer l’image de la petite pêche et de la promouvoir, par le projet dans sa globalité et par l’aide économique que nous apportons, Sylvain embarque à bord du navire Poiscaille.

La pêche, une affaire de famille

Sylvain se lance dans la pêche en 2000. Tout droit issu d’une famille dont le grand-père et le tonton étaient pêcheurs, il était presque destiné à ce métier. Il commence par embarquer sur des chaluts, puis ramasse des moules sauvages sur barfleur à la drague, suivies des coquilles Saint-Jacques. Pas passionné par tout ça, il s’engage sur un fileyeur, où il s’épanouit bien plus. Baignant dans ce milieu depuis toujours, il s’était fait la promesse, enfant, de racheter le petit fileyeur de 7m de son oncle lorsqu’il sera grand. Ce rêve s’accomplit en 2004, et il navigue dessus jusqu’en 2019. Dès lors, il achète un caseyeur plus grand, de 8m70, le Matinal. Mais le bateau du tonton est toujours dans la famille, et un neveu de Sylvain se prend déjà de passion pour la pêche : l’avenir de ce bateau est tout tracé !

De diverses pêches

Sylvain pêche principalement au casier maintenant. Ainsi, il cible l’araignée toute l’année ainsi que le homard et le tourteau, et la seiche en mars. Puis d'août à janvier, il pêche principalement les crevettes, au casier toujours. Mais Sylvain a plus d’un tour dans son sac. Entre 2 coups de casier, il jette quelques filets à l’eau entre juillet et janvier, pour pêcher du rouget barbet, de la sole, mais aussi de la raie. Seul à bord, et naviguant dans les eaux tumultueuses du Nord Cotentin, Sylvain préfère faire les marées de jour, entre 6h et 16h, et ne pêche pas de nuit. Ce qui se comprend lorsque l’on connaît le danger de la zone, entre forte houle, vents violents et fonds rocheux !

La petite histoire

24 décembre au soir. Sylvain se couche, mais est réveillé par un rêve qui semble trop réel. Il rêve qu’il pêche, et qu’il fait un gros coup, à un certain endroit. Le lendemain matin, jour de noël, ni une ni deux, Sylvain prend son bateau et va pêcher à l’endroit dont il a rêvé. Eh bien, on peut dire qu’il a réalisé son rêve, puisqu’il a fait le coup de sa vie : 300kg de rouget remontés à bord. Un sacré cadeau de Noël !

🐟 Espèces retrouvées le plus souvent chez Poiscaille : rouget, sole

🎣 Techniques de pêche : Casier, filet

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Navires de moins de 12 mètres. Petite pêche côtière uniquement, le moins d’impact sur les écosystèmes.

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