Devenu le plus jeune patron pêcheur de France à 18 ans, Geoffrey capture des trésors marins dans les fonds abrupts

Geoffrey Ménard, pêcheur à Saint-Raphaël

On a rencontré Geoffrey pour la première fois au Salon de l'Agriculture à Paris. Monté avec ses collègues de la petite pêche Varoise, il était passé par curiosité sur le stand Poiscaille. En 10 minutes il nous vantait déjà auprès des visiteurs du salon et 2h plus tard, à la fermeture, on discutait de nœuds de pêche autour d'un jus de fruit fermenté. La mayonnaise a tout de suite pris !

Plus jeune patron de pêche en France

Depuis son enfance, Geoffrey est passionné par la pêche et par la mer. Dès son adolescence, il embarque sur les petits navires de Saint Raphaël et se forme une culture de pêche hallucinante. À bord il apprend les techniques dont les plus ancestrales, celles que plus personne ne pratique de nos jours. Le plus drôle, c'est que ce sont les pêcheurs expérimentés de 40 ou 50 ans qui vantent aujourd'hui la finesse de ses connaissances. 18 ans, c'est finalement l'âge record de Geoffrey quand il achète son premier bateau et s'installe en tant que patron de pêche à Saint-Raphaël, presque logique finalement !

À la recherche des monstres à écailles

Geoffrey travaillait avant avec le Titof, un bateau de 12 mètres, avec lequel il allait au large avec 2 matelots, pêcher des poissons de grands fonds. Et parmi ses matelots, il y en avait un que l'on connaît, et qui est son bon ami : Frédéric Orsi, qui travaille maintenant en tant que patron de pêche avec nous ! Bien qu'il ait adoré l'époque du Titof et de ses longues sorties, il préfère maintenant sortir sur des petits bateaux en bois, typiques de la région, ce qui lui permet de se libérer plus de temps, et de partir découvrir son Sud qu'il aime tant. Il passe de sorties de plusieurs jours en mer à des sorties courtes de quelques heures. Entre le golfe de Saint-Tropez et Saint-Raphaël, sa zone de pêche est l'une des plus compliquées de France. Le plateau continental y est très mince, les zones de fosse sont situées à quelques centaines de mètres de la côte à peine. Il faut donc s'aventurer dans des fonds abrupts et souvent de plus de 100m de profondeur, sur des zones peu connues des petits bateaux. À chaque sortie son lot de découvertes. C'est aussi pour l'aventure que Geoffrey met autant d'investissement, il rêve de sillonner toutes les mers du monde pour y découvrir les trésors qui s'y cachent.

Sur ces fonds, les filets et les nasses doivent être parfaitement calés pour espérer capturer du poisson sans casser de matériel. Rascasses, poissons de roche, dorades roses, gros merlus ou langoustes, les espèces y sont presque mythiques tant elles sont rares sur les autres portions du littoral côtier.

Plus proche, la mince bande continentale permet également de capturer les poissons grégaires lorsqu'ils sont de passage en saison : mulets et daurades royales à l'automne, bonites ou maquereaux en été, des fréquences de capture trop maigres pour espérer y gagner sa croûte à l'année.

À fond la Poiscaille

Sur la Côte d’Azur, il n'y a pas que pendant le festival de Cannes que le beau monde se rend sur la côte. Les grosses villas et les hôtels particuliers témoignent du coût local de la vie. Sur les étals de vente directe, les pêcheurs bénéficient concrètement des prix les plus élevés de France, c'est même l'un des meilleurs exemples de valorisation connue. Pour Geoffrey cependant, il ne faut pas s'arrêter là, il souhaite que son poisson ne finisse pas seulement sur les tables les plus réputées de Méditerranée ou dans les poissonneries huppées. Il décide donc de distribuer une partie de son poisson dans les terres à des particuliers qu'il contacte à chaque retour de pêche. Mulets, saupes, oblades, liches, il essaye ainsi de valoriser les espèces moins prisées, mais qui valent le coup de fourchette.

Le Casier de la mer frais de la pêche du jour chez Poiscaille, ça lui a donc tout de suite parlé. Malheureusement sur son port, les débarquements des pêcheurs sont très peu volumineux et souvent vendus en direct. Les transporteurs sont donc rarissimes, pas évident d'acheminer son poisson vers l'Île-de-France. C'est finalement grâce à Rabah, un collecteur indépendant dans un petit camion réfrigéré, que l'on peut enfin passer régulièrement ramasser la pêche lorsque les sorties sont fructueuses. On est fier de pouvoir enfin intégrer officiellement Geoffrey dans le réseau !

🐟 Espèces retrouvées le plus souvent chez Poiscaille : rascasse, merlu, mulet, bonite, rouget, poissons à bouillabaisse

🎣 Techniques de pêche : Filet, nasse

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