Nicolas Blanc, pêcheur à Saint-Mandrier.

Nicolas Blanc, pêcheur à Saint-Mandrier

Un accent du sud dans la voix, un soleil dans le cœur, de la bonne humeur et des blagues : on vous présente Nicolas ! Nous l’avons rencontré il y a un peu plus d’un an.

C’est Philippe Calone, un pêcheur de Port en Bessin, qui lui a parlé de nous. Nicolas a tout de suite accroché. Ce qu’il a préféré chez nous ? Le fait que l’on valorise le poisson et que l’on fasse connaître dans toute la France les poissons de Méditerranée. Selon lui, trop de gens mangent du poisson d’élevage, comme le saumon, et il veut faire connaître les poissons du Sud pour que les gens se dirigent vers autre chose, de mieux et de plus sain, mais aussi de plus frais grâce à notre garantie fraîcheur.

La pêche comme seconde vie

Nicolas a toujours été passionné par la pêche. C’est grâce à Frédéric Fieschi, ou plutôt grâce à son père, qu’il en est tombé amoureux. En effet, Fred et Nico sont des amis d’enfance, et Nicolas embarquait très souvent avec Fred et son père. Il a donc plus ou moins toujours voulu faire pêcheur ! Mais son père s’y opposant, car il ne considérait pas la pêche comme un métier assez sûr, Nicolas part faire un CAP mécanicien bateau.

Il va ensuite en service militaire, et a l’opportunité de rejoindre une escadrille de chasse embarquée : il la saisit ! C’est ainsi que pendant 19 ans, il a travaillé sur des portes avions pour faire décoller les avions !

Après ces 19 années dans l’aéronavale, énormément de voyages, et après avoir atteint le plus haut grade auquel il pouvait prétendre, Nicolas avait fait le tour de la planète et de son métier ! Il n’a alors plus d’objectifs à accomplir et décide de quitter l’armée, pour passer les formations de pêcheur et se lancer dans la pêche, en tant que professionnel, en 2009, à la palangre.

Il a maintenant 2 bateaux : le Nico, qui mesure 7 mètres, et la Rose des vents, qui mesure 10,5 mètres, plutôt pour la pêche de fond. Il pêche maintenant à la palangre et au filet droit.

Des poissons typiques du sud pris avec des méthodes douces

Nicolas sort assez tôt le matin, sur les coups des 4-5 heures du matin, et rentre au port entre 11h et midi. Ses sorties restent conditionnées par la météo : si le vent le lui permet, il va alors caler ses filets en ciblant diverses espèces selon la saison ou la demande des clients.

De manière générale, il cible principalement les poissons blancs, car les clients en raffolent : les muges (mulets de la Méditerranée), les loups (bars de la Méditerranée), les merlus ou les dorades.

L’été, il cible la dorade rose, que l’on appelle ici les “beaux yeux”, et la langouste au filet de profondeur, à plusieurs centaines de mètres de fond. Il s’attaque aussi aux dentis et aux sérioles, à la canne ! Et il pêche de sacrés morceaux, puisqu’il en sort parfois des plus de 40 kilos ! Après sa marée, il débarque son poisson à la Halle de Saint-Mandrier, où il est vendu aux clients.

La petite histoire :

Nicolas en a vu des vertes et des pas mûres en remontant ses filets. Sa prise favorite ? Un vélo d’appartement ! De quoi lui faire perdre les pédales.

🐟 Espèces retrouvées le plus souvent chez Poiscaille : poissons de roche, chapon, encornet

🎣 Techniques de pêche : Filet, palangre, canne

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Pas de chalut, pas de drague. Préservation des fonds marins avec des techniques de pêche douces.

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Sorties à la journée uniquement. Le poisson est débarqué le jour où il a été pêché, pour un maximum de fraîcheur.

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Le poisson est débarqué le jour où il a été pêché, pour s’assurer de la date de pêche et garantir un maximum de fraîcheur.