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Les premiers saumons extensifs en exclusivité chez Poiscaille

Vous voilà pris au piège ! En même temps ça paraissait tellement gourmand. Ne soyez pas vexé par notre poisson d'avril, restez lire la suite, ça pourrait vous sauver la semaine, et quelques poissons au passage.

Le saumon d'élevage, jamais chez Poiscaille

Promis, juré, craché ! Il n'existe aujourd'hui aucun élevage satisfaisant. Les plus vertueux enveloppent leurs pratiques un peu limite dans des labels qui mettent comme "bonnes pratiques" le standard de la profession. Des études concluent même que le saumon Bio est plus nocif pour la santé que le conventionnel...Même nourris à la farine d'insecte, le saumon viendrait de loin, des pays du Nord de l'Europe, où l'eau est assez fraîche. Déjà qu'on n'est pas pleinement satisfaits des trajets que font nos poissons en France, faire venir du saumon du cercle polaire, non merci.

Quand on vous écrivait éco-raisonné en titre du mail, ça devait vous mettre la puce (de mer) à l'oreille. C'est le genre de terme fourre tout souvent utilisé, sans critères objectifs derrière. Leur utilisation n'est pas encadrée, contrairement au terme "Bio". On peut donc mettre des bonnes doses de langue de bois, sans contrainte.

De multiples problèmes

Nourriture élaborée à partir de poissons sauvage (autant les manger directement, ils sont tous bons), excréments qui asphyxient les fonds, des parasites transmis aux poissons sauvages... Et on ajoute par la même occasion antibiotiques, fongicides, colorants pour choisir la teinte du poisson. Bref, c'est non. Mangeons des anchois et des chinchards au lieu de les transformer en saumon par une chaîne longue et polluante.

On patiente jusqu'au retour des populations sauvages

La France a un potentiel énorme pour le développement des populations sauvages, on était par le passé un des premiers pays pêcheurs de saumon atlantique. Il faudra de longues années pour aménager les barrages et détruires les petits biefs qui perturbent la migration des poissons. Soyons patients, comme les pêcheurs devant le mauvais temps.

En attendant on fait quoi ?

1. On regarde les films du festival Pêcheurs du monde, disponibles en ligne gratuitement jusqu'au 5 avril.

On vous recommande de commencer par Fish and Men, il résume parfaitement pourquoi on a monté Poiscaille.

Fishandmen

Et voilà, pour ceux qui sondent les fonds des catalogues Netflix, le week-end est sauvé 😳

2. On fait un don à l'association Pleine Mer

Avec suffisamment de fonds, elle pourrait financer les premiers travaux pour monter une foncière permettant de protéger les navires côtiers des appétits de grandes sociétés. Leur but : s'approprier les quotas de pêche et capitaliser dessus. La conséquence : la mort de la petite pêche côtière. Mais avec assez de moyens on pourrait inverser la tendance. Racheter un grand chalutier industriel pour le transformer en de nombreux petits navires côtiers, ça serait le pied. Avec Pleine Mer, on pourrait le faire !

Bonne nouvelle, le don ne vous coûtera qu'un tiers de la somme versée, deux tiers sont déductibles des impôts.

Je fais un don à Pleine Mer, on va les racheter ces grands chalutiers !

3. On parraine ses proches pour les embarquer dans Poiscaille

Plus d'abonnés c'est plus de poisson bien payé, et plus de banquiers prêts à prêter à de jeunes pêcheurs pour racheter des grands bateaux et les casser en plusieurs petits. Alors on racolle sec, depuis la page mon compte, bouton parrainer

Je parrainne mes proches, vive le premier avril !