Manger du poisson et protéger les océans c'est possible avec Poiscaille

Protéger les océans et manger du poisson, c'est possible !

Le 8 juin, c’est la Journée Mondiale des Océans. Pendant cette journée on va naviguer entre les diagnostics alarmants et le sentiment d’être impuissants. Acheter en vrac, refuser le plastique à usage unique, ramasser des déchets, vous l’avez déjà fait.

Une journée c’est bien, mais vous pouvez agir toute l’année. Votre inscription chez Poiscaille permet de favoriser des techniques de pêche à faible impact sur les fonds marins. Votre Casier de la mer permet aussi de soutenir les pêcheurs côtiers français, qui pratiquent une pêche vertueuse, avec une rémunération stable et supérieure toute l'année.

Le constat - la pêche à échelle globale, c'est pas jojo...

70% du poisson consommé en France est importé (Source Ifremer) Saumon, cabillaud et crevettes : c'est le trio des produits de la mer les plus consommés par nos concitoyens. Aucun de ces trois produits n'est pêché en France 🙀. On peut retrouver quelques saumons sauvages (parfois échappés d'élevages), et des crevettes bouquets en toutes petites quantités en poissonnerie.Face aux étals, difficile de trancher sans diplôme d'ingénieur des pêches : les zones FAO, ça parle à personne. Et du poisson qui parcoure plus de kilomètres sur terre que dans la mer, c'est le pompon non ?

Les prises dites « accessoires » ou « accidentelles » représentent 27 millions de tonnes par an, sur 94 millions de tonnes pêchées. 99% de ces rejets proviennent des chalutiers et gros bateaux de pêche. (Source FAO) Parmi les espèces qui ne survivent pas aux mailles des filets de chalut : des tortues, des oiseaux marins (en particuliers des pétrels et des albatros en danger d’extinction), des requins, ou des cétacés comme les dauphins. Les dauphins c'est hyper triste, mais il y a aussi toutes les espèces moins visibles qui peuplent le fond marin : petits copépodes, crabes, algues... Ces espèces qui contribuent à l'équilibre de notre écosystème marin et qui ne survivent pas non plus aux engins de pêche qui raclent les fonds.

Jusqu'à 8kg de poissons sauvages parfaitement consommables, pour produire 1kg de poisson d'élevage. Que mangent les poissons d'élevage ? Malgré de belles tentatives avec de la protéine venant d'insectes, des protéines végétales, tout ça reste anecdotique. Le poisson d'élevage, il mange principalement... du poisson sauvage ! Aujourd'hui 30% de la pêche mondiale est transformée en farine et huile de poisson destinée aux élevages. 90% de ce poisson issu de la pêche minotière pourrait être consommé par l'homme. Il est même délicieux et très convoité dans certaines régions du monde.

Constat de Poiscaille sur la pêche dans le monde

A l'échelle mondiale, le chalutage émet autant de CO2 que le voyage en avion. Ça nous hérisse les écailles de savoir ça. Choisir entre son week-end à Lisbonne et le cabillaud pour son repas de famille, c'est pas chouette. Alors pourquoi ne pas sélectionner son poisson en fonction de la technique de pêche ?

3 engagements faciles, sans se prendre la tête

#1 L’origine : Choisissez du poisson pêché sur nos côtes françaises 🇫🇷 Poiscaille ne propose que du poisson pêché sur nos côtes. Manche, Atlantique et Méditerranée, un point c'est tout. La France est l'un des pays d'Europe qui dispose de la plus grande diversité de poissons, coquillages et crustacés à moins de 20 km des côtes. Profitons-en. En alternative au saumon : le thon rouge ou le thon Germon basque. Pour remplacer le cabillaud, essayez le lieu jaune vendéen. Troquez également la crevette rose de Madagascar pour les crevettes "bouquets" bretonnes.

#2 La technique de pêche : Que des techniques "douces"

⛔ ️Pas de drague ni de chalut ⛔ Pêche à la ligne, au filet droit ou trémail, au casier, à pied et même en plongée. Les pêcheurs du réseau Poiscaille ne pratiquent que des techniques de pêche "douces" ou dites "dormantes" : des techniques à très faible impact sur les fonds marins. Ils ciblent leurs espèces et évitent ainsi les rejets. Les bateaux du réseau sont garantis moins de 12m et ne sortent qu'à la journée, on limite ainsi les émissions de CO2. Troquez alors vos pétoncles géants surgelés d'Amérique du Sud pour nos coquilles Saint-Jacques bretonnes. Elles sont ramassées une à une à la main en plongée sous-marine et garanties zéro grain de sable à l'intérieur. Et sous la surface : zéro impact sur le fond marin, sauf un ou deux crabes dérangés par un battement de palme.

#3 100% sauvage 🐟 Vous ne trouverez pas de poisson d'élevage dans les Casiers de la mer. Poiscaille y a renoncé, car pour l'instant la pêche minotière a un trop gros impact sur la biodiversité. On valorise des espèces qui grouillent sur nos côtes et pour lesquelles le stock naturel se porte bien. Parmi ces espèces, on se régale avec de la vieille, du tacaud, du chinchard, du maquereau... Ce qui ne nous empêche pas de glisser des espèces plus connues dans les Casiers comme le bar, le homard, la dorade, les ailes de raies et autres poissons français.

3 engagements pour une consommation durable de produits de la mer

Vous êtes déjà abonné chez Poiscaille ? Lancez-vous dans le parrainage ! Pour tous les parrainages confirmés avant le 30 Juin, c'est 10€ offerts pour le parrain et pour son filleul 🎁

Par ici, on développe 5 conseils pour consommer durable !