Moule

Mytilus

Coquillage bivalve

Une croissance rapide, un impact sur l'environnement très réduit, la moule a tout bon. On peut pousser le bouchot (vous l'avez ?) pour encore plus de durabilité !

On en consomme plus de 100 000 tonnes par an, la plupart sont des moules de bouchot. Une grande partie est également importée pour répondre à la demande.

La majorité des moules sont élevées, on parle de mytiliculture. Mais il existe encore des pêcheurs à pied, qui capturent des moules sauvages, en bord de mer

Dans le passé, les moules dominaient les zones de rocher découvertes à marée basse. Depuis l'introduction des huitres creuses, dans les années 1950, ces dernières colonisent les zones de prédilection des moules.

Chez Poiscaille, vous retrouverez uniquement des moules élevées sur cordes ou pêchées à pied sur nos côtes.

Les dépôts calcaires blancs naturellement présents sur les coquilles proviennent de petits vers marins. Pas la peine de les gratter pour consommer les moules, vous risquez de vous blesser inutilement !

On en consomme plus de 100 000 tonnes par an, la plupart sont des moules de bouchot.

Le saviez-vous ?

Depuis quelques années, les bancs de moules sauvages se réduisent comme peau de chagrin. En cause, un problème pour les jeunes moules, qui n'arrivent plus à se fixer aux rochers. De même à Barfleur, où les gisements commencent à peine à revenir, après presque 10 ans de fermeture de la pêche.

Saison des pêches des moules

On dit souvent que la saison des moules va de juillet à décembre, quand elles sont remplies. Mais chez Poiscaille on a un secret pour vous en proposer presque toute l'année, toujours charnues.

Pourquoi on retrouve cette espèce chez Poiscaille à cette saison ?

Chez Poiscaille, on ne vous propose que des moules élevées sur corde, ou sauvages pêchées à pied.

L'élevage sur corde présente un énorme avantage : les moules sont constamment dans l'eau, elles se nourrissent donc en permanence. Ainsi, elles sont remplies quasiment toute l'année. Les producteurs arrêtent les expéditions, à tour de rôle, entre février et avril, quand les moules se reproduisent. Elles sont trop fragiles et supportent mal le transport.

Pourquoi ne pas proposer de moules de bouchot ? Parce qu'il y a un potentiel impact sur le milieu : les forêts de piquets garnis de moules ralentissent les courants. Résultat, la vase prend la place du sable, modifiant ainsi l'écosystème. L'élevage sur corde a beaucoup moins d'impact, les installations étant placées dans des fonds importants, supérieurs à 20 mètres.

Qu’est-ce qui est pratiqué dans le reste de la filière ?

Vous pouvez retrouver des moules toute l'année sur les étals. Mais attention elles ne sont pas forcément d'origine française et pêchées de manière durable.

Il n’est pas rare de retrouver des moules hollandaises, italiennes ou espagnoles dans le commerce, et même dans nos restaurants de bord de mer ! On consomme en effet plus de moules qu’on en produit en France. Pensez à vérifier l’origine et la technique de production des moules. Origine France a minima, et idéalement élevées sur cordes, la technique qui a le moins d'impact sur l'environnement.

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déc

Abondant chez Poiscaille

Disponible avec incertitudes

Indisponible chez Poiscaille

Comment conserver les moules ?

Si vous recevez des moules déjà nettoyées (dont la barbe a été retirée) elles se conservent 48h maximum. Les moules avec barbe se conservent plus longtemps, vous pouvez pousser jusqu'à 96h. Dans les deux cas, c’est direction le bac à légumes du frigo, les moules détestent la ventilation.

Frais

48h max.

Bac à légumes

Cuit

48h max.

Haut du frigo

Peut-on congeler les moules ?

Les moules, comme les autres coquillages, n'aiment pas beaucoup la congélation. L'idéal est de les congeler précuites, dans leur eau de cuisson. C'est peu recommandé mais si vous devez absolument le faire, ça marche. On a testé la congélation cru, le résultat est horrible, sauf pour faire un fumet.

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Zones de pêche des moules

Vous pouvez retrouver chez Poiscaille des moules des moules sauvages pêchées à pied sur les rochers des Côtes d'Opale, élevées sur corde en Bretagne ou dans les étangs de Camargue. À chaque région, sa moule !

Techniques de pêche des moules

À l'heure actuelle, la pêche à pied est presque exclusivement pratiquée entre Le Havre et Boulogne sur mer. Pour l'élevage sur corde on trouve des producteurs sur toutes les côtes.

L'élevage sur corde demande un sacré travail : il faut chaque saison ensemencer les filières, travailler les moules puis les pêcher lorsqu'elles sont à bonne taille. Si on attend trop longtemps, les filières risquent de couler, sous le poids des moules, qui grossissent parfois très vite.

Il faut régulièrement plonger pour surveiller et entretenir les ancrages. Une tempête peut en effet décrocher les filières, qui risquent alors de tomber au fond et devenir irrécupérables.

Les daurades royales ne sont pas les amies des éleveurs de moules. Elles viennent se servir dans les filières et font parfois des dégâts considérables.

Immergées dans des zones de courant, les moules se nourrissent toute la journée, ce qui leur donne un avantage considérable pour grossir.

À marée basse, les pêcheurs ramassent les coquillages sur l’estran

Pêche à pied

À marée basse, les pêcheurs ramassent les coquillages sur l’estran, la zone découverte à marée basse. Ils utilisent un petit râteau pour gratter le sol et sélectionnent les coquillages en fonction de leur taille pour laisser les plus petits grandir.

Élevage sur corde

Une technique d’élevage de moules sur de longues cordes immergées en permanence dans l’eau qui montent et descendent au gré des marées. Ainsi les coquillages peuvent se nourrir 24h/24 (à l’inverse des bouchots) sans impact sur les fonds marins.

Élevage sur table

Une technique d’élevage d’huîtres et de certaines moules regroupées dans des sacs grillagés appelés “poches”, déposées à plat sur les tables en métal sur l’estran. Elles sont régulièrement retournées pour inciter l’huître à produire de la chair.

Pêcheurs de moules

Bruno Guedon et Jean-Luc Bunet, pêcheurs à Dieppe

Bruno et Jean-Luc relancent la tradition du ligneur, avec une complicité unique et une connaissance approfondie des spots de pêche en Haute-Normandie.

Nieves est ostréicultrice à Port-Saint-Louis-du-Rhône, dans le parc régional de Camargue depuis 1995.

Maria Nieves et Daniel Castejon, ostréiculteurs à Port-Saint-Louis-du-Rhône en Camargue

Découvrez Nieves et Daniel Castejon, pêcheurs à Port-Saint-Louis-du-Rhône et membres du réseau Poiscaille.

Jean Yvon Coatanlem, pêcheur à Locquémeau

Découvrez le secret des moules sur filière, une pratique rare en Bretagne, avec Jean Yvon et son équipe. Une méthode unique pour des moules d'exception, élevées en pleine mer.

Leslie et Julien Romagné, pêcheurs à Groix

Laissez-vous séduire par le goût exceptionnel des moules de Groix, élevées avec amour par Leslie et Julien ! Une mytiliculture réfléchie et respectueuse de l'environnement pour des saveurs uniques et un bilan carbone positif.

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