Briac Le Guern, pêcheur à Arcachon

Briac a entendu parler de nous dans le journal Le Marin. Mais c’est grâce à ses beaux-parents, qui ont trouvé une brochure Poiscaille en Biocoop, que Briac saute le pas et rejoint l’équipage, en 2020. Il a tout de suite été séduit par l'aspect valorisation de la petite pêche, et l'avantage financier des coûts fixes, permettant de ne pas subir les aléas de la criée.

Briac et la pêche, une sacrée histoire

Petit, Briac pêchait en eau douce, n’habitant pas proche de la mer. Envoyé à Cherbourg par ses parents pour faire des études de mécanicien sur les bateaux, il commence à embarquer sur des bateaux de pêche. Apprécié des matelots, il a énormément appris à leur contact, si bien qu’il finit par devenir matelot remplaçant lorsque l’un d’eux n’était pas disponible.

Ensuite, c'est l’escalade. Pris de passion par l’univers de la mer, il aura tout fait ou presque : navigation sur des remorqueurs, sur des bateaux de transport de passagers, sur des bateaux de commerce. Mais la pêche n’a jamais quitté son esprit. D'abord guide de pêche, il poursuit ensuite par la pêche au large, pendant ses vacances en école. Il embarque 33 jours sur un énorme bateau de 87m, dans la Manche. Briac se lance ensuite dans la pêche à la coquille, à la drague, ou encore sur des chaluts à sole.

La petite pêche, le métier fait pour Briac

Constatant le massacre de ces pratiques et lassé par la mentalité “toujours plus” de la grande pêche, il plaque tout pour se lancer dans sa propre aventure, en 2018, à bord du Saphir. Briac change ensuite de bateau pour un petit bateau de 6,90 m, le Saphir 2, sur lequel un matelot le rejoint en 2020. Réaliser des sorties à la journée, avec un petit bateau et du petit matériel, être multitâche, savoir comment son poisson est traité et pêché, être son propre patron… c’est ce qui l’intéresse vraiment !

Pêchant principalement au filet et aux casiers, mais faisant occasionnellement de la ligne, Briac suit un calendrier de pêche assez précis : l’été, il se concentre sur les mulets, la sole en juillet, août. En hiver, c’est le bar qu’il cible, tout comme au printemps, avec la seiche. Mais surtout, toute l’année, Briac nous envoie énormément de dorades marbrées, symbole du bassin d’Arcachon ! Fan de la pêche de nuit, c’est principalement lorsque tout le monde dort que Briac va pêcher.

De la désillusion à l’espoir Poiscaille

Seulement voilà, la pêche, ce n’est pas un long fleuve tranquille. Pour s’y retrouver financièrement, il faut pêcher de très gros volumes pour la Criée, ce que les petits pêcheurs ne peuvent pas faire. Les marchés que fait Briac sont de moins en moins nombreux et ne suffisent pas à écouler les produits à bon prix. Travaillant 10 à 13h par jour, ne prenant que rarement des vacances, Briac était à 2 doigts de vendre son bateau. Et grâce à Poiscaille, tout a changé ! Il vit désormais bien de sa passion, ne travaille plus que 8h par jour en moyenne, et surtout dégage du temps pour profiter de sa famille.

La petite histoire :

Briac ne tarit pas d’éloges à notre égard. En effet, il estime que nous l’avons sauvé de la faillite, et même mieux : c’est grâce à notre aide financière que Briac a pu faire construire son nouveau bateau, le Saphir 2 ! Une énorme fierté pour Poiscaille ! Une histoire comme celle-ci, c’est pour nous un pari réussi !

🐟 Espèces retrouvées le plus souvent chez Poiscaille : dorade marbrée, bar, mulet, daurade royale, sole, seiche

🎣 Techniques de pêche : Filet, casiers, ligne

On aprofité du passage de Briac sur le salon de l'Agriculture, pour l'interroger sur son métier. Attention il n'a pas la langue dans sa poche ! 👇